Essai AUDI A3 Sportback 40 TFSI e S Line
Cédric Morançais le 17/05/2021
Comme sa célèbre cousine de Wolfsburg, la compacte d'Audi rejoue la partition de l'hybride rechargeable. Elle la dédouble même avec, désormais, deux déclinaisons : la 40 de 204 ch et la 45 de 245 ch. C'est la plus sage des deux qui est passé entre nos mains.
La Golf Plus
Voilà déjà plus d'un an que la quatrième génération d'Audi A3 sillonne les routes. Après les versions essence, Diesel et mild-hybrid, il était donc temps qu'elle complète sa gamme avec des variantes plus écolo-compatibles. Sans surprise, elle reprend donc l'attelage 1.4 TSI + moteur électrique que l'on trouve déjà sous le capot de la Volkswagen Golf et de la Leon, qu'elle soit estampillée Seat ou Cupra. Cette mécanique était déjà disponible sur la précédente A3. Elle portait alors le nom d'e-Tron et développait déjà 204 ch.
Pas de progrès non plus, sur ce nouvel opus, en ce qui concerne l'autonomie, toujours fixée à 67 km maximum en cycle mixte. Comme c'est presque toujours le cas, ce chiffre est largement optimiste puisque, dans le cadre de notre essai, nous n'avons jamais réussi à faire mieux que 45 km sans brûler une goutte de sans-plomb. Précisons tout de même que cet essai s'est effectué par temps froid et venteux, ce qui n'aide pas à obtenir les meilleures performances en la matière.
A la conduite, cette A3 ne diffère pas de ces cousines. La mécanique est souple, même si on ressent parfois de très légers à-coups lors de l'enclenchement du moteur thermique, et peu gourmande. Notre essai s'est soldé par une consommation moyenne inférieure à 5,5 l/100 km, sachant que nous n'avons jamais effectué de recharges. Cette Audi est toutefois pesante, 1 635 kg à vide et hors options, ce qui crée une sensation de lourdeur lors des accélérations ou dans les enchainements de virage. La stabilité profite néanmoins du centre de gravité bas et, la direction étant bien calibrée, surtout en mode Dynamic, l'agrément de conduite est bien présent. Malgré la monte, sur notre modèle d'essai, de jantes de 18'' et des sièges sports, le confort est resté très acceptable en toutes circonstances. L'amortissement piloté, une option à 1 120 €, n'est sans doute pas étranger à cette réussite. Une option que nous conseillons.
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Si vous acceptez de faire grimper une facture déjà coquette d'origine, la liste des suppléments offre d'ailleurs moult tentations. La finition S-Line est toutefois assez complète d'origine et, hormis la suspension déjà citée, nous ne conseillerons réellement que les projecteurs Matrix Led à 850 euros.
L'A3 TFSI e est, par ailleurs, en presque tous points semblable aux versions thermiques. La qualité de construction est très soignée mais l'habitacle se veut intimiste avec des vitrages relativement étroits et un manque de place évident aux places arrière. Le design intérieur de ce quatrième opus, plus torturé que sur les précédents, ne semble, par ailleurs, pas faire l'unanimité. Le gros point noir de cette variante est tout de même le coffre dont le volume passe à 280 contre 380 litres sur les tractions thermiques, ce qui est franchement peu pour une voiture à vocation familiale.
À retenir
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20
- Accélération
- Reprises
- Direction
- Agilité du châssis
- Position de conduite
- Commande de boîte
- Etagement de la boîte
- Adhérence
- Freinage
- Equipements de
sécurité
- Habitabilité
- Volume du coffre
- Visibilité
- Espaces de rangement
- Confort de suspension
- Confort des sièges
- Insonorisation
- Qualité (matériaux, assemblage, finitions)
- Rapport prix/prestations
- Tarif des options
- Consommation