Après 6 heures de course

Le beau temps revenu sur le circuit des 24 Heures du Mans permet aux trois constructeurs Audi, Toyota et Porsche d’offrir aux très nombreux spectateurs un spectacle haletant. Au moment où nous écrivons ces lignes, Stephane Sarrazin sur la Toyota TS040 N°7 mène la meute des LMP1-H devant l’Audi N°2 de Treluyer à 1’, l’autre Audi N°1 de Di Grassi à 2’12 suivie de près par le très rapide Néo-Zélandais Brendon Hartley au volant de la Porsche 919 Hybrid N°20.

Au quart de l’épreuve, rien n’est joué même si Audi en rassemblant ses forces depuis la disparition sur accident de la R18 N°3 parait avoir adopté un rythme et un tableau de marche payant. C’est le seul des trois constructeurs à pouvoir faire une course d’équipe alors que chez Toyota et Porsche, la pluie et les aléas de la course ont dispersé les troupes.

Reparti au fin fond du classement après le crash dans la première partie des Hunaudières, Sebastien Buemi au volant de la TS040 N°8 se bat pour regagner le temps perdu. Il est revenu à un peu plus de huit tours à la 16ème place mais doit encore avaler 9 LMP2 avant d’espérer recoller au classement des LMP1 H. Un travail réussi par la Porsche hybrid N°14 matraquée en début de course par des ennuis d’alimentation et qui s’est extraite des LMP2 pour retrouver une 6ème place méritée derrière la Rebellion N°12 de Beche à 5 tours du leader.

En LMP2, La première position revient à la Ligier JS P2 Nissan du team Thiriet mais l’Alpine de Signatech de Chatin/Panciatici/Webb suit à moins de 10 secondes. Dans le clan français, on se prend à rêver d’une victoire ici après le titre ELMS obtenu en ELMS en 2013.

En GT, Aston Martin Racing est à la manœuvre en tête avec Bruno Senna sur la V8 Vantage en Pro et Nygaard en Am.