24 Heures du Mans 2013
Les 24 Heures du Mans fêtent cette année leurs 90 ans. Suivez en direct et en vidéo le duel Audi-Toyota, le retour d'Alpine en LMP2...
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Grille de départ : l'Audi N°2 garde la pole
Jean-François Destin le 21/06/2013
Audi
Le Français Loïc Duval l’avait acquise mercredi à la reprise de 22 heures en signant un 3’22’’349 et compte-tenu des conditions atmosphériques de jeudi soir, personne n’a pu le déloger, les deux autres Audi R18 e-tron complétant le podium dans un ordre inversé. La N°1 de Fässler/Loterer/Treluyer partira en première ligne devant la N°3 de di Grassi/Jarvis/Gené.
En raison d’une piste très longue à sécher après les averses de début de soirée, Toyota n’a pas pu se rapprocher de l’escadrille allemande même si le Français Stephane Sarrazin a réussi peu avant minuit à tourner en 3’26’’654 au volant de la TS030 Hybride N°8. L’autre Toyota N°7 s’installe en troisième ligne de la grille de départ grâce au 3’26’’676 réalisé la veille par Nakajima.
Dans le camp japonais, a-t-on volontairement caché le potentiel des voitures pour ne pas inquiéter Audi ? Possible mais pas sûr. Après quelques heures de courses, nous saurons en tous cas si Toyota est en mesure de rester au contact des R18-e-tron quattro.
Rarement aussi perturbés par le mauvais temps et de multiples incidents (neutralisation d’1 heure le premier jour et première session écourtée le deuxième jour), ces essais qualificatifs auront tout de même permis aux meilleurs pilotes de s’imposer dans les autres catégories.
Audi R18 N°2 Audi
Toyota TS030 Hybride N°8 Dominique Breugnot / ACO
De haute lutte, Olivier Pla a arraché la pole en LMP2 au volant de la Morgan-Nissan du Oak racing N°24 aux dépens de John Martin très rapide aux commandes de l’Oreca 03 Nissan du G-Drive Racing, les deux hommes étant séparés par quelques centièmes de secondes.
L’Apine A450-Nissan de Signatech s’est montrée très discrète durant ces essais. Nelson Panciatici, le pilote le plus aguerri de l’équipe a réalisé seulement le 8ème temps de la catégorie. Manifestement, on a eu le souci dans le clan tricolore de valider les « set-up » sol sec et mouillé en ménageant la mécanique. Il faudra rouler plus vite en course pour espérer un podium dans cette catégorie très relevée regroupant 22 concurrents.
Morgan-Nissan du Oak racing N°24 Oak racing / DPPI
Oreca 03 Nissan du G-Drive Racing DPPI
En GTE Pro, Aston Martin ne lâche rien mais c’est le Français Frédéric Makowiecki sur la Vantage N°95 qui a pris le meilleur sur Stefan Mücke sur la N°97 et ce pour 8 dixièmes de seconde. Un duel au sommet peut-être arbitré par la Porsche 911 RSR du team Manthey de Lieb/Dumas/Lietz et la Ferrari 458 Italia d’AF Corse de Bruni/Fisichella, les deux voitures ayant réalisé des temps quasiment similaires à quelques centièmes près.
En GTE AM, Aston Martin s’est également mis en évidence, Allan Simonsen sur la Vantage N°95 se permettant même de devancer la Corvette C6 GTE Pro d’Olivier Gavin.
Aston Martin Vantage N°95 Sébastien Bassani / ACO