24 Heures du Mans 2013
Les 24 Heures du Mans fêtent cette année leurs 90 ans. Suivez en direct et en vidéo le duel Audi-Toyota, le retour d'Alpine en LMP2...
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18h - 21h Audi accélère, Toyota s’accroche, Alpine se lamente
Jean-François Destin le 22/06/2013
Audi
Audi
Trois Audi devant et deux Toyota derrière, le scénario se met logiquement en place entre le favori et le challenger. Au quart de la course, Treluyer sur la R18 N°1 devançait de peu Duval (R18 N°2) et Jarvis (R18 N°3) alors que les deux Toyota TS030 pilotées par Buemi et Wurz pointaient à 1’37 ‘’ et 1’41’’ autrement dit dans le même tour. Rien n’est donc joué d’autant que les voitures allemandes ont haussé la cadence sans pour autant distancer les Japonaises.
Une joute où interviennent la consommation (en faveur de Toyota) et l’usure des pneus (plutôt favorable à Audi). Les computers font en effet état de 7 ravitaillements pour le team Joest contre 6 à Toyota Racing alors que les pneus semblent tenir 4 relais chez Audi contre deux trois à son rival. Des atouts et inconvénients qui cumulés feront la différence cette nuit.
Les heures passant, la fatigue se fait déjà sentir au travers d’une multiplication de « tout droit », tête à queue et sorties dans les bacs à gravier. Ainsi on a appris que le changement d’alternateur de l’Alpine Signatech était dû à une courroie sectionnée pendant un labourage de graviers à Mulsanne. Vers 20h16, elle était encore victime d’une sortie de route avec arrachement de la carrosserie arrière. D’où la nouvelle intervention du Safety Car pendant une bonne vingtaine de minutes. Le retour d’Alpine endurance s’effectue dans la douleur mais la course est longue et une remontée reste possible.
Alors que le ciel s’assombrit, on note la belle tenue des Lola Rebellion à 3 et 5 tours au milieu desquelles s’est infiltrée la HPD ARX Honda du Strakka Racing revenues de très loin et déjà 10ème du classement général après une heure de course.
En LMP2, l’Oreca Nissan de Rusinov/Conway/Martin qui caracole en tête devant la Zytech Nissan et l’Oreca Nissan de Thiriet Racing.
Comme d’habitude le GT nous offre une époustouflante bagarre. Moins d’une dizaine de secondes séparent les Aston Martin de Makowieki et Dumbreck et la Porsche d’usine du team Manthey de Lieb, Lietz et Dumas.
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