24 Heures du Mans 2012
Malgré l'absence du représentant national Peugeot aux 24 Heures du Mans 2012, la prochaine édition s'annonce haut en couleur avec 56 voitures engagées prêtes à en découdre pour la première place au général et par catégorie.
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15h - 18h : les Toyota au contact des meilleures Audi
Jean-François Destin le 16/06/2012
Après 3 heures de course, les Toyota restent au contact des meilleures Audi. C’est la première bonne nouvelle de ces 24 Heures. Le duel Audi Toyota aura bien lieu cette année. Certains avaient même parié que les R18 e-tron creuseraient un écart significatif bien avant l’heure du diner, il n’en est rien. Les Japonaises sont dans le rythme et Buemi, ex pilote de F1 a même claqué un temps de 3’28 175 peu après 17H30 avec sa TS030 N° 8 montrant aux Allemands que rien ne sera facile. A 18 heures, Benoit Treluyer sur la R 18 e–tron N° 1 était le seul représentant Audi devant les deux Toyota de Lapierre et Buemi. Suivaient Romain Dumas sur sa R18 Ultra à 1 tour et les deux autres Audi de Kristensen et Bonanomi.
En LMP2, la Oak Racing du patron Jacques Nicolet menait la danse tout comme la Chevrolet Corvette C6 ZR1 de Milner en GTE Pro et la Porsche 911 du Flying Lizard en GTE AM.
Alors qu’une froide bourrasque de pluie et de vent avait balayé le circuit toute la matinée, le départ était donné à 15 Heures par le Vice Président de Toyota sur une piste presque sèche. Deux voitures étaient manquantes sur la grille, la Pescarolo 03 Judd N°16 dont le moteur avait serré pendant le warm-up du matin et la HPD Honda du Strakka Racing pourtant bien placée en quatrième ligne mais dont la boite de vitesse refusait de fonctionner. Après un lancement sur piste retardé, la voiture allait se retrouver au terme de la première heure avant dernière du classement à 6 tours des leaders. Même chute vertigineuse au classement pour la Pescarolo 030 en réparation permanente au box.
Comme prévu, le poleman André Lotterer s’élançait en tête du peloton au volant de son Audi R18 e-tron hybride Quattro N°1 devant Loïc Duval sur l’autre R18 e-tron hybride Quattro N°3. Stephane Sarrazin, pilote vedette de Peugeot Sport l’an dernier suivait de près au volant de la Toyota TS030 mais il ne tardait pas à être dépassé par le bouillant McNish aux commandes de la R18 Ultra N°2. Suivaient l’autre Toyota et la quatrième Audi Ultra N° 4 de Bonanomi bientôt retardé par des problèmes mécaniques.
Le Français Sebastien Bourdais sur la Dome Pescarolo s’accrochait à une belle 9ème place avant de connaitre des problèmes. A l’issue de la première heure de course, on pointait deux Audi devant deux Toyota, les deux Lola du Rebellion Racing trustant les meilleures places en LMP1 derrière les deux usines. Toujours aussi spectaculaire la Delta Wing évoluait autour de la 28 ème place avant de connaître des ennuis de boite de vitesse. La valse des ravitaillements commençait et on s’aperçut que les Audi hybrides effectuaient des relais de 12 tours alors que les Toyota rentraient au stand après 8 tours seulement. La démonstration qu’un V8 essence est plus gourmand qu’un V6 diesel. Un gap qui peut faire différence si les Toyota se montrent fiables jusqu’au bout.