AUDI TT RS
Stéphane Schlesinger le 27/02/2019
Le soin du détail est une préoccupation chez Audi. Est-ce pour cela qu’il faut avoir l’œil exercé pour repérer les modifications apportées au TT RS ? Elles se limitent principalement à l’esthétique des boucliers avant et arrière, redessinés. Ils arborent des prises d’air latérales plus agressives à l’avant, et inédites à l’arrière. N’oublions pas l’aileron arrière qui arbore lui aussi un nouveau look, signalé par des dérives latérales. En gros, Audi cherche à rendre son TT RS visuellement plus agressif.
Pour le reste, c’est du pareil au même, ce qui n’est pas forcément un défaut. En effet, sous le capot trône toujours le mythique 5-cylindres 2,5 l turbo, fameux pour sa musique mais aussi sa puissance, qui demeure à 400 ch, pour un couple inchangé de 480 Nm. Conservant la transmission intégrale quattro à coupleur Haldex et la boîte 7 S tronic, le TT RS atteint les 100 km/h en 3,7 s, un chrono digne d’une supercar. Il pointe à 250 km/h, vitesse bridée électroniquement, que l’on peut porter en option à 280 km/h. Suffisant...
A l’intérieur, on retrouve le Virtual Cockpit que le TT a introduit chez Audi, et on nous annonce que le système d’info-divertissement bénéficie d’une mise à jour. Diantre... L’habitacle est égal à lui-même, c’est-à-dire aussi agréable à l’œil que bien fabriqué, mais pourquoi une telle retenue dans les évolutions ?
Le coupé TT RS restylé est affiché à 67 500 € en Allemagne, le roadster réclamant une rallonge de 2 800 €. Les prix français devraient être un peu supérieurs, les exemplaires vendus chez nous étant mieux équipés. Une mise à niveau plus importante n’eût pas été du luxe, face à une concurrence qui se durcit, GR Supra en tête, même si l’Audi conserve une longueur d’avance par ses performances.