ROLLS-ROYCE Wraith

Difficile de rester indifférent devant la Rolls-Royce Wraith ! Avec ce coupé, la respectable firme britannique ose bousculer ses codes. Notamment avec ce profil « fastback », jamais vu chez Rolls auparavant. Le porte à faux avant réduit et l'arrière étiré composent une allure très dynamique, que renforce la découpe des vitres latérales. Dans les détails aussi, la Rolls Wraith joue la rupture. Comme avec cette calandre, dont les lamelles sont repoussées vers l'intérieur pour plus d'agressivité.

Mais si elle ose ruer dans les brancards, la Wraith respecte certaines traditions Rolls-Royce. Comme celle des portières « suicide », s'ouvrant d'avant en arrière. Ou celle de l'habitacle opulent, bardé de cuir, de chrome et de bois. Mais même avec ce bois, on ose bousculer les traditions : la Wraith exposée à Genève remplace la très classique ronce de noyer par un bois traité évoquant l'univers du nautisme.

Malgré son allure débonnaire, la Rolls-Royce Wraith risque d'en surprendre plus d'un au feu rouge. Dotée d'un V12 biturbo de 632 chevaux associé à une nouvelle boîte automatique à 8 rapports, elle parvient en effet à catapulter ses 2,4 tonnes de 0 à 100 km/h en 4,6 secondes. Un chrono que ne renierait pas une Porsche 911 Carrera.

Plus basse que la berline Ghost dont elle dérive, la Wraith bénéficie d'une suspension pneumatique légèrement raffermie et d'une direction moins assistée. L'objectif : en faire une Rolls-Royce que l'on conduit soi-même... et tant pis pour le chauffeur, qui devra remiser sa casquette !