Avis TRIUMPH DOLOMITE berline 1978

par Dirbar J'en avais rêvé de la Dolo sprint dans les 70' : une gueule d'enfer, un confort loué unanimement, une vraie familiale pour père de famille pressé attiré par l'exotisme d'une petite anglaise. Bien longtemps après, j'ai sauté le pas, et pour une somme que je considérais raisonnable : 4500euros, et pour le prix j'embarquais un petit stock de pièces et une magnifique véronique. J'ai vite déchanté : l'équipement électrique n'en faisait qu'à sa tête (éclairage, diodes intérieures, compte-tours, j'en oublie... Vive Lucas, "Prince des ténèbres", c'est ça l'humour anglais), la boîte accusait qq faiblesses, le moteur, fille d'Albion oblige, pissait l'huile... qui remontait par les conduits de bougies! Mais la belle était vive, et son environnement à la finition bon marché faisait quand même son petit effet, alors je m'en contentais. Jusqu'au jour où... plus de son, plus d'image, en pleine forêt de Saint Germain. Remorquage chez le spécialiste -c'est lui qui le disait- et je prends la décision de faire refaire boîte et moteur. En même temps, passage chez le carrossier pour une toilette complète afin de passer du blanc bien abîmé à un magnifique BRG. Et je peux vous assurer qu'ainsi, elle obtenais un franc succès. J'ai continué à utiliser l'auto pendant moins de 1000km après avoir déboursé qq ... 10 000euros (ne riez pas) et, comme beaucoup, je me suis lassé. Las, celui qui me l'a reprise a eu les pires ennuis, et l'huile baladeuse a de nouveau refusé de rester dans le moteur en tentant d'éteindre les bougies, tout comme avant la "restauration". Et qq autres pb périphériques pour couronner le tout. A savoir avant l'achat : pour ce modèle, finalement peu diffusé, la plupart des pièces spécifiques sont introuvables, même en Angleterre.