Avis DONKERVOORT cabriolet 2007

par alextwuh Un rêve de gosse, tout simplement, on en rêve à 17 ans, et 15 ans plus tard on peut enfin s'asseoir dedans... Pourquoi une Donkervoort ? Parce que le modèle S8A est la parfaite synthèse entre le côté rustique de la Seven d'origine, et les solutions techniques plus modernes telle que la suspension arrière indépendante, ou encore la ligne subtilement virilisée.
S'installer dans une Donkervoort, c'est d'abord faire preuve de souplesse, gare aux surcharges pondérales ! On est assis à ras du bitume, à tel point qu'il est possible de mettre la main à plat sur la route si l'on a pris la peine de retirer les portes (ce qui allège considérablement la ligne mais rend la voiture pratiquement inconduisible au delà de 60 km/h).
Une fois le contact mis on se retrouve catapulté dans les années 60 ou les voitures de sport c'était un châssis affuté, un moteur généreux... et rien d'autre, pas d'ESP, pas d'ABS, pas 4 roues motrices, pas de clim, rien, l'essentiel, du brut quoi.
Le 4 cylindres Ford de 2 litres n'est pas un modèle de modernité (bloc et culasse fonte) mais en revanche question fiabilité il ne craint personne, les 120 ch environ que développe la mienne permettent de toute façon de se faire plaisir rapidement, vu qu'elle pèse environ la moitié du poids de la Sierra dont provient la mécanique; les démarrages sont canon, la tenue de route juste stupéfiante, la voiture vire à plat, gronde, vous secoue... finalement très peu, vu l'étroitesse de l'habitacle. Dans tous les cas la conduite vous amène un sourire béat aux lèvres tant les sensations sont décuplées par rapport à n'importe quelle autre voiture.

Bien sûr objectivement, froidement, une voiture comme ça ne sert à rien: pas de coffre, pas de confort, pas de toit... mais l'essentiel est ailleurs, la plaisir absolu, voilà ce qu'est cette voiture.