Samuel Morand le 08/10/2012
Vingt ans après la dernière victoire d'un prototype de la marque – la TS010 - sur ce même tracé, la Toyota TS030 Hybrid s'apprête donc à relever le challenge de briller sur ses terres, et de monter une nouvelle fois sur la plus haute marche du podium après son succès brésilien de septembre dernier.
Absent lors de ce rendez-vous historique, Kazuki Nakajima retrouvera les commandes du prototype nippon aux côtés de Nicolas Lapierre et Alexander Wurz. A en juger par l'engouement suscité par le podium de son compatriote Kamui Kobayashi à Suzuka dimanche dernier, nul doute que le public japonais prendra fait et cause pour le pilote officiel Toyota !
« Je suis très excité à l'idée de retrouver la TS030 », explique Nakajima. « C'était fantastique de suivre les progrès réalisés par l'équipe depuis la manche de Silverstone, et en particulier la victoire décrochée à Sao Paulo. J'aurais aimé être là pour faire partie de l'aventure et je vais tout donner pour rééditer cette performance ce week-end. Fuji est un de mes circuits préférés, je le connais parfaitement et j'y ai déjà roulé à deux reprises cette saison en Super GT. J'ai hâte de piloter de nouveau la TS030 devant notre public ».
Après la déconvenue de Barheïn, Yoshiaki Kinoshita, Président de l'équipe Toyota, attend un belle performance de son équipe à domicile.
« C'est un événement spécial pour l'équipe Toyota que de rouler à domicile et toute l'équipe est très motivée, qui plus est après la déception de Barheïn. Nous sommes une équipe "hybride" par bien des aspects, et même si l'équipe TMG est basée à Cologne, notre système hybride est quant à lui né au centre technique Higashi-Fuji, tout près du circuit. Nous serons donc un peu dans notre jardin ce week-end ».
Alex Wurz et Nicolas Lapierre soulignent quant à eux la fierté d'évoluer au Japon sous les couleurs du Toyota Racing Team, sans sous-estimer toutefois la tâche qui les attend.
« C'est très agréable d'aller courir au Japon en tant que pilote Toyota, mais si cela ajoute un peu de pression sur nos épaules », commente l'autrichien. « Fuji est circuit mythique dans l'histoire des courses d'Endurance et il est également l'un des plus difficiles ».
« Je ne suis venu courir au Japon qu'une fois par le passé, à Okayama, en 2009 », conclut Nicolas Lapierre. « Je n'ai donc jamais couru à Fuji mais j'ai pu m'entraîner sur le simulateur de Cologne la semaine dernière. (…) Ce sera en tout cas un vrai privilège de piloter pour Toyota ce week-end ».