WEC/Fuji : les réactions du Team Audi

Samuel Morand le 15/10/2012

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« Finir à onze secondes du vainqueur après une réparation et une pénalité d'arrêt au stand montre quel était notre niveau de performance », résume le Dr Ullrich, patron de l'équipe Audi. « Nous nous battions pour la victoire. Toyota a été très fort et a gagné à domicile. Je les félicite ».

Ces sont des petites erreurs en piste qui ont éliminé les deux Audi R18 e-tron quattro de la course à la victoire, quand les pilotes Toyota effectuaient de leur côté des relais irréprochables. La n°1 pilotée par le trio Tréluyer/Fässler/Lötterer évoluait dans le sillage de la TS030 Hybride avant qu'un contact avec une GT ne la relègue en 3ème position. Elle se classe finalement deuxième.

« A la fin, la course ne s'est pas trop mal déroulée même si notre ambition était de gagner devant Toyota », explique Benoît Tréluyer. « Nous avons dû attaquer et prendre certains risques dès le départ. J'ai malheureusement subi un accrochage dans le trafic. C'est décevant de perdre pour seulement onze secondes. Mais nous avons accentué notre avance en tête du championnat pilotes ».

Victime d'une touchette en début de course, puis d'une dégradation des ses pneumatiques, Allan McNish perdait très vite le contact avec les leaders, pour finalement se classer troisième.

« Cette course était très difficile », confie le pilote écossais. « Cela se passait bien au début mais quand André Lotterer m'a doublé, ma voiture a commencé à ramasser de la gomme sur la piste ce qui a entraîné de fortes vibrations. Tom a eu le même problème. Nous continuions de nous battre mais nous n'étions plus assez constants dans nos performances. Dans l'optique du championnat, notre résultat est décevant. Nous allons relever un challenge difficile à Shanghai. Notre objectif ne pourra être que de gagner la course ».

A Shanghaï en effet, l'explication entre les deux équipages Audi pour la course au titre mondial des pilotes trouvera sa conclusion. L'avantage est sans aucun doute possible à la relève, les « papys » ayant subi la domination des jeunes pousses depuis les 24 Heures du Mans.