Samuel Morand le 25/07/2018
Plusieurs centaines de configurations de châssis de l'I.D. R Pikes Peak ont ainsi été testées en soufflerie, avant d'obtenir le résultat que l'on connait.
« Quand nous étions en soufflerie avec une maquette à l'échelle 1 :2 de l'I.D.R Pikes Peak, nous avons gagné beaucoup de temps en utilisant l'impression 3D », a ainsi expliqué le Dr. Benjamin Ahrenholz, responsable des calculs/simulations chez VW Motorsport. « Nous avons ainsi réalisé plus de 2 000 pièces différentes, parfois avec plusieurs imprimantes travaillant en même temps. Dans le cas d'une fabrication conventionnelle, comme avec la fibre de carbone, nous aurions dû attendre plusieurs jours ou semaines pour disposer de ces pièces. Là elles étaient disponibles en quelques jours ».
Des pièces de dimensions réduites telles que les ailes avant ajourées de l'I.D. R Pikes Peak, ou des capteurs et autres canaux complexes alimentant les batteries et les freins en air froid, ont ainsi été réalisées en impression 3D (à l'échelle 1 :2). En revanche d'autres pièces de la maquette telles que son aileron arrière, ont nécessité l'utilisation de matériaux conventionnels comme l'aluminium ou la fibre de carbone.
Au final, seuls des petits éléments réalisés en impression 3D tels que des supports pour câbles et interrupteurs, étaient encore présents sur le prototype qui a réalisé l'ascension triomphale le 24 juin dernier.