Le mythe de la 250 GTO revisité
le 10/10/2007
La plus rare, la plus chère, la plus exclusive et, pour beaucoup, la plus belle : difficile de ne pas employer de superlatifs à l'évocation de la Ferrari 250 GTO. Alors lorsqu'un designer hollandais décide de recarrosser une Ferrari 599 Fiorano, il n'hésite pas une seconde, et puise son inspiration dans la mythique 250 ! Cela donne la Vandenbrink GTO.
Présentée en 2006 sous la forme d'un concept, la GTO a suscité un tel enthousiasme que le designer a décidé d'en produire une série (très) limitée de 5 exemplaires.
Si la ligne garde une certaine modernité, les clins d'oeil à la glorieuse ancêtre sont légion. Les arrêtes laissent place à des galbes très « sixties ». Le capot retrouve le bossage central et surtout les 3 ouïes caractéristiques. On retrouve également les aérations latérales et l'arrière en pan coupé typique des études aérodynamiques de l'époque.
Sous le capot, c'est le préparateur Edo Competition qui se charge de retravailler le V12 pour offrir deux versions différentes : la 599 GTO, qui garde sa cylindrée de 6 litres, mais grimpe à 650 ch, et la 630 GTO pour laquelle la cylindrée monte à 6,3 litres, pour une puissance de ... 750 chevaux ! A côté, la 599 « de base » semble un peu limitée avec seulement 620 chevaux...
Pour pouvoir profiter de cette « Van den Ferrari GTO », il va falloir économiser : en plus du prix de la 599 GTB (220 000 euros) c'est un cheque de 993 000 euros (hors taxes, bien sûr !) qu'il faut poser sur la table... Alors, Bugatti Veyron Pur-Sang ou Ferrari 630 GTO ? Les milliardaires n'ont pas la vie facile...!