Les pompiers de Paris s'équipent de Nissan GT-R
Soufyane Benhammouda le 01/04/2014
Basée sur la devise « Sauver ou périr », la brigade des sapeurs-pompiers de Paris entend désormais appliquer le principe japonais du Kaizen : en effet, d'après un communiqué publié aujourd'hui même, les soldats du feu s'équiperont au compte-gouttes de Nissan GT-R en guise de véhicules d'intervention rapide.
A l'instar de la Gendarmerie Nationale, le cahier des charges était simple : la BSPP voulait un véhicule véloce et suffisamment habitable pour pouvoir embarquer plusieurs personnes ainsi que tout le matériel nécessaire aux premières minutes d'une intervention, souvent cruciales. Après un appel d'offre, c'est donc Nissan qui a remporté le marché avec sa GT-R.
Un porte-parole de la brigade a indiqué que les pompiers s'étaient déjà appropriés la GT japonaise. Même si les hommes doivent courber l'échine pour s'installer aux places arrière avec leur uniforme, le coffre de 315 l peut recevoir sans sourciller des extincteurs, défibrillateurs et sacs de premiers secours. Bénéfice inattendu de l'opération : certains soldats du feu indiquent que la sonorité d'outre tombe de la GT-R, ajoutée à son physique de catcheur, suffisent généralement aux usagers de la route à se pousser sur la droite !
Durant cette phase d'essai au sein de la BSPP, la Nissan GT-R a conforté les décisionnaires dans leur choix. Les quelques exercices effectués ont prouvé que la sportive est un choix judicieux pour les missions d'intervention rapide. Les premiers exemplaires ont déjà reçu les gyrophares amovibles. Ils devraient s'habiller par la suite d'une antenne Antares ainsi que des habituelles bandes jaunes réfléchissantes. Godzilla devrait aussi reprendre le système Flister qui diffuse une alerte sur les auto-radios des automobilistes pour faciliter la circulation.
Et même si la Nissan GT-R représente un investissement coquet pour les finances publiques (près de 100 000 € pièce), elle reste toutefois l'offre la plus avantageuse par rapport aux autres sportives sur le marché. Mais on devine que les gendarmes risquent d'être jaloux... Tout comme les poissons.