Cédric Morançais le 19/11/2021
En effet, le mois dernier, le nombre d'immatriculations en Europe (Union Européenne + EFTA + Grande Bretagne) a chuté de 29,3 % avec seulement 798 693 voitures neuves mises en circulation. De l'aveu même de la plupart des constructeurs, ce n'est toutefois pas la demande qui est en cause, mais bien le manque de semi-conducteurs, qui oblige la plupart des unités de production à tourner au ralenti.
Le groupe Volkswagen particulièrement impacté, a ainsi cédé sa place de premier groupe européen à Stellantis qui totalise 165 866 ventes contre 165 309 pour son rival allemand. Dans ce marasme, le seul groupe à toutefois progresser est Hyundai-Kia, les deux marques le composant voyant leurs immatriculations augmenter de, respectivement, 11 et 2,6 %.
Au chapitre des marques, Alpine, Lada, Porsche et Smart se joignent à ce club des fermés des labels qui progressent. De même, presque tous les pays (28 sur 30) sont en baisse, dans des proportions allant de -5,4 % (Grèce) à -54,8 % (Lituanie). Les progrès enregistrés à Chypre (+ 5,2 %) et en Islande (+ 6,5 %) pèsent pas lourds face aux -34 ,9 % de l'Allemagne ou aux -30,7 % de la France.
Depuis le début de l'année, les seuls groupes à afficher des scores positifs sont BMW, Hyundai-Kia, Stellantis et Volkswagen. A l'inverse, seuls 8 pays sont, au cumul, en baisse : l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Danemark, la Lituanie, le Luxembourg, les Pays-Bas et la Slovénie.