Samuel Morand le 08/01/2020
Cette ville construite de toutes pièces au pied du Mont Fuji, selon un principe de design efficient facilitant la mobilité, s'étendra sur une superficie de 70 ha et pourra accueillir jusqu'à 2 000 personnes (employés de Toyota et leurs familles, retraités, scientifiques...) dès son inauguration.
Toyota y développera les systèmes autonomes destinés notamment à ses véhicules, mais aussi des systèmes robotiques et d'autres solutions faisant appel à l'intelligence artificielle.
L'automobile occupera bien entendu une place centrale dans cette ville d'un autre genre, et différentes routes seront construites et classées dans trois catégories : les voies destinées aux véhicules rapides, les routes à usage mixte pour véhicules lents (tels que les scooters) et enfin des promenades destinées aux seuls piétons. Ces routes seront fréquentables par des véhicules électriques et autonomes uniquement (les livraisons seront assurées par des e-Palette et par des drones).
La conception de cette ville laboratoire a été confiée à l'architecte danois Bjarke Ingels, le CEO de Bjarke Ingels Group qui compte parmi ses réalisations le World Trade Center de New York, la Lego House au Danemark ou encore le siège social de Google à Mountain View, en Californie.
La ville qui proposera un écosystème entièrement connecté alimenté par des piles à combustible à hydrogène, sera enfin construite à partir de matériaux durables au premier rang desquels figurera le bois, et disposera également de panneaux solaires ainsi que d'une abondante végétation associée à des cultures hydroponiques.
Les travaux de construction de Woven City devraient débuter en 2021.