Samuel Morand le 17/06/2018
Logiquement présenté comme le grand favori de cette édition 2018, le Toyota Gazoo Racing Team n'a pas manqué son rendez-vous avec la victoire. Les deux Toyota TS050 Hybrid très bien préparées par l'équipe de Pascal Vasselon, n'ont rencontré aucun problème majeur et ont mené les débats d'un bout à l'autre de l'épreuve, reléguant finalement leur premier poursuivant, la Rebellion R13-Gibson n°3 de Laurent/Menezes/Beche, à plus de 12 tours.
Et si la Rebellion n°4 de Lötterrer/Jani/menez termine non loin de la voiture sœur, les autres prototypes LMP1 non hybrides ont connu une course émaillée d'incidents techniques et d'accidents, à l'image de la BR Engineering BR1-AER n°17 de Sarrazin/Orudhzef/Isaakyan et de l'Enso CLM P1/P01-Nismo n°4 (Web/Dillmann/Kraihamer), victimes toutes deux de sorties de piste définitives.
Outre le premier succès de Toyota au Mans, le deuxième d'un constructeur japonais après celui obtenu par Mazda en 1991, on notera que Fernando Alonso (auteur d'une excellente prestation) s'impose dès sa première apparition sur le double tour d'horloge sarthois, gravissant ainsi une nouvelle marche vers sa conquête de la « triple couronne », pour laquelle ne lui manque plus qu'une victoire aux 500 Miles d'Indianapolis.
En catégorie LMP2, le Team G-Drive Racing (Oreca 07-Gibson) s'impose grâce au trio Rusinov/Vergne/Pizzitola (5èmes au classement général), devant l'Alpine A470-Gibson du Team Signatech Alpine Matmut n°36 (Lapierre/Thiriet/Negrao) et l'Oreca 07-Gibson du Team Graff Racing (Capillaire/Hirschi/Gommendy).
En catégorie GTE-Pro et GTE-Am enfin, carton plein de Porsche qui s'impose dans la première catégorie avec la Porsche 911 RSR n°92 du Porsche GT Team (Estre/Vanthoor/Christensen), et dans la seconde avec la 911 RSR n°77 du Dempsey-Proton Racing (Campbell/Ried/Andlauer).