le 21/12/2007
Ces dernières reprochent notamment au bonus/malus de n'être appliqué qu'une fois, lors de l'achat d'un véhicule neuf, et non de façon annuelle, ce qui aurait un effet pénalisant (ou incitatif, c'est selon) nettement plus marqué... Le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo a (partiellement) entendu leur requête, et a promis que l'annualisation du « super malus » (le palier à 2 600 euros, frappant les modèles émettant plus de 250 g/km de CO2) serait étudiée par le parlement au printemps.
Resterait à définir les modalités d'une telle pénalisation. Le malus serait-il appliqué à vie, jusqu'à destruction du véhicule ? Si tel devait être le cas, le marché des grosses cylindrées d'occasion s'effondrerait, au grand dam des professionnels spécialisés dans ce domaine... et des amateurs peu fortunés qui guettaient les bonnes affaires en seconde main.
Autre mauvaise nouvelle, sûre et certaine celle-là : les véhicules fonctionnant au superéthanol E85 ne bénéficieront d'aucune remise. En seconde lecture, les députés ont en effet rejeté l'amendement voté par les sénateurs qui proposaient un abattement de 50% du malus frappant les véhicules E85, au motif que leur carburant ne rejette moins de CO2 d'origine fossile. Un coup dur pour les constructeurs qui avaient fortement misé sur cette filière, comme Saab ou Ford...