Soufyane Benhammouda le 20/03/2013
Du coté stylistique et aérodynamique, les évolutions se font timides : des spoilers en carbone poussent à l'avant et à l'arrière, les sièges baquets Sabelt sont adaptés pour recevoir des harnais et des autocollants "TA" apparaissent çà et là. À première vue, pas de quoi s'affoler : le poids n'est réduit que de deux malheureux kilogrammes par rapport à la version standard, tandis que sous le capot, pas de changements, la Viper conservant son V10 8,4l fort de 640 ch et 810 Nm.
Mais c'est sous sa robe (uniquement disponible en orange) que la sportive cache son nouveau jeu. De nouvelles suspensions réglables Bilstein Damptronic viennent soutenir l'auto, la structure est maintenant composée de carbone pour une meilleure rigidité, le système de refroidissement des freins a été revu, de nouvelles jantes plus légères font leur apparition et des pneus Pirelli P Zero Corsa viennent scotcher l'ensemble à la route.
Au volant de la SRT Viper Time Attack, le pilote Randy Pobst boucle le tour de Laguna Seca en 1'33"62 contre 1'35"77 avec la Viper GTS.
Seulement 33 acheteurs auront le privilège d'alléger leur portefeuille de 120 500 $.