Loïc Bailliard le 06/11/2009
Au point que même Luca di Montezemolo a jugé nécessaire de « balancer » dans un communiqué saignant à l'attention de la FIA. Une attaque d'autant plus importante qu'elle émane autant du président de la Scuderia Ferrari que de la FOTA.
Comparant la situation aux « Dix petits nègres » d'Agatha Christie, Di Montezemolo note que le départ des grands acteurs du plateau est compensé par l'arrivée d'équipes comme Manor, Lotus, US F1 et Compos Meta dont la solidité n'est pas encore avérée. « Nous devons déjà attendre de voir combien seront effectivement sur la grille de départ à Bahreïn. Et combien seront encore là fin 2010 » s'inquiète-t-il.
Et c'est bien la FIA qui attire toutes les balles italiennes : « La vérité est que cette dégradation progressive de la F1 résulte de la guerre menée à l'encontre des constructeurs par ceux qui ont dirigé la Formule 1 lors de ces dernières années ».
Jean Todt a du pain sur la planche s'il veut sauver une discipline qui perd progressivement en aura...
Mais le départ de Toyota n'a pas que du mauvais pour les fans de sport auto. Serpent de mer de ces dernières années, le retour du constructeur au Mans pourrait de nouveau être d'actualité grâce aux économies réalisées. Le président du groupe, Akio Toyoda, pourrait légitimement pousser dans ce sens, grand fan de sport auto qu'il est.
Entre une F1 et un proto du Mans fermé façon GT-One, ma décision est prise sans une seconde d'hésitation. Et vous ?