Alexandre Nardon le 22/02/2021
En effet, le PDG de Renault, Luca de Meo, a évoqué un prix d'attaque de 20 000 € environ soit 30 % de moins que la concurrence actuelle comme la Peugeot e-208. Une différence loin d'être négligeable donc qui lui permettrait même de venir souffler sur la nuque des citadines thermiques.
Pour parvenir à une telle tarification sans pour autant sacrifier la qualité de fabrication, Renault aurait fait un choix stratégique fort. La marque au losange pourrait abandonner les batteries au cobalt que l'on trouve aujourd'hui, pour un accumulateur Lithium Fer Phosphate (LFP). Le cobalt qui connait de grosses tensions sur les marchés internationaux est soumis à une certaine flambée de ses prix. Ce qui peut passer sur un haut de gamme commence à représenter beaucoup sur un véhicule moins onéreux. Bien entendu, les batteries LFP semblent moins performantes que leurs homologues intégrant du cobalt. Nous pensions notamment à leur densité énergétique moindre. En clair, à capacité égale, elles seront plus imposantes et lourdes. La Renault 5 électrique devra donc choisir entre poids et autonomie. Autre défaut, elles seraient plus sensibles au froid. Les basses températures entraîneraient une perte sensible de leur capacité.