Vincent Desmonts le 18/08/2009
Un délai particulièrement court pour passer du prototype au modèle de série, mais qui s'explique par la réutilisation de la plateforme des berlines 308, dont la RCZ servira de « locomotive de gamme ». Un véhicule d'image, pas forcément prévu pour battre des records de vente (encore que, sait-on jamais ?), mais qui dynamisera à n'en point douter la gamme Peugeot.
Les lignes générales s'inspirent clairement de l'Audi TT, mais la Peugeot RCZ s'en distingue par son pavillon à double bossage, ses arches en aluminium et sa malle arrière plus marquée. Comme son concurrent allemand, la RCZ dispose d'un aileron arrière mobile.
Longue de 4,29 m pour une hauteur légèrement inférieure à 1,40 m, la Peugeot RCZ ménage deux places d'appoint à l'arrière, ainsi qu'un coffre dont le volume varie de 321 à 639 dm3 suivant que la banquette est rabattue ou non.
La gamme se composera de trois motorisations : deux 1.6 THP essence de 156 et 200 ch et un diesel 2.0 HDi de 163 ch rejetant moins de 140 g/km de CO2. L'agrément de conduite devrait être judicieusement complété par un châssis revu par rapport à la berline 308, avec une assiette rabaissée de 20 mm et des voies élargies. À terme, la Peugeot RCZ pourrait se décliner en version Hybrid4 associant 2.0 HDi de 163 ch et moteur électrique de 37 ch pour réduire ses émissions de CO2 à 95 g/km.
Reste une énigme : le tarif. Peugeot osera-t-il rapprocher la RCZ des prix d'une Audi TT, ou le Lion saura-t-il garder la tête froide ? Réponse au printemps.