le 03/06/2005
Le nouveau visage de la 307 reprend les attributs de la Peugeot 407 avec sa grande gueule béante de requin : certains pourront ne pas apprécier cette lourdeur stylistique alors que la félinité et les traits affinés de la précédente 307 plaisaient suffisament. Surprise pour le capot avant, plus court, qui permet d'étirer encore plus les projecteur. La grille noire à barrettes chromées permet de distinguer, avec les nouveaux antibrouillards à fûts chromés, les versions les plus dynamiques. De dos, les changements sont moins notables mais Peugeot n'a pas su résister aux feux rouge chromés à diodes avec leurs reflets très ostentatoires. Ajoutés à un parechocs échancré avec une sortie d'échappement chromée et un généreux becquet, la version « Féline » ne fait pas dans le raffinement discret !
C'est dommage car c'est ce modèle qui a droit au 2.0 l 16V de 180 ch à 7 000 tr/mn qui anime, aussi la version sport du Coupé Cabriolet. Avec son système de distribution à calage variable en continu à l'admission son couple maximal atteint 202 Nm à 4 750 tr/mn et il est disponible uniquement avec une boîte à 5 rapports, c'est heureux pour les perfomances : 220 km/h de vitesse maxi, un 1 000 m départ arrêté qui passe sous la barre des 30 s (29,7 s) et le 0 100 km/h en 8,8 s. La consommation moyenne s'établit à 8,4 l/100 km.
De son côté, la 307 CC accueille dans le 2.0 HDI de 136 ch et 320 Nm de couple à 2 000 tr/mn (340 Nm avec overboost activé). Il est associé à une boîte de vitesses manuelle à six rapports dont l'étagement privilégie un typage dynamique tout en contenant la consommation de carburant (6 l/100 km en usage mixte). Son nouveau visage assez sportif avec son entrée d'air généreuse à barrettes chromées lui confère une personnalité encore plus affirmée pas forcément du meilleur goût !
Rendez-vous fin juin 2005 pour les essais « presse ». Nous saurons alors si le plumage en vaut le ramage et, plus prosaïquement, si les nouveaux tarifs sont restés sages.