Pierre Knittel le 27/11/2013
La CGT de Sochaux avaient manifesté son indignation en communiquant un document officiel du groupe précisant qu'un complément de retraite de 310 000€ sur une durée de 25 ans serait reversé à son dirigeant. L'ensemble de cette somme étant provisionnée directement par l'entreprise, il était difficile pour les syndicats d'accepter un tel montant alors qu'un pacte de compétitivité signé il y a quelques semaines a pour objectif de faire économiser 125 millions d'euros à la société, non sans quelques sacrifices des salariés.
Le gouvernement Français, et notamment le ministre du budget, Pierre Moscovici, avait estimé ces dividendes à « des niveaux inappropriés ».
Dans un communiqué de presse officiel, le groupe PSA a finalement annoncé que « Compte-tenu de la polémique que ce sujet a suscité, de l'émotion dans notre pays », Philippe Varin a « décidé de renoncer aux dispositions actuelles de ses droits à retraite ».
Le PDG va donc s'en remettre « au Conseil de Surveillance du Groupe pour décider, quand le moment sera venu, et après avis du Haut Comité de Gouvernement d'Entreprise, des conditions appropriées de son départ à la retraite ».
Si Francois Hollande qualifie « de sage » la décision de l'actuel dirigeant, les yeux des représentants syndicaux se tournent désormais vers son successeur, Carlos Tavares, dont la rémunération et surtout la stratégie, restent, pour le moment, inconnus.