Soufyane Benhammouda le 12/02/2014
La Ferrari California reçoit donc la lettre "T" singeant la présence d'une suralimentation sous le capot moteur. Le coupé-cabriolet embarque alors un V8 3,8 l gavé par deux turbos en provenance de IHI, comme pour la F40. C'est d'ailleurs la première fois depuis cette brutale et impressionnante supercar que Maranello crache un moteur de série suralimenté. La puissance de la California passe de 460 à 560 ch et le couple fait un bond de 485 Nm à 755Nm à 4 750 tr/min. Ferrari n'oublie pas de rassurer les puristes en affirmant que la sonorité a fait l'objet de recherches poussées pour coller à l'esprit de la marque.
Les performances progressent considérablement avec un 0-100 km/h en 3,6 secondes et une vitesse de pointe de 316 km/h. La fibre écologique n'est pas en reste avec des émissions de CO2 qui butent à 250g/km et des consommations qui suivent la même voie avec un 10,5 l/100km si le pied pèse autant qu'une plume. La cavalerie est accolée à une nouvelle boite à double embrayage Getrag plus performante.
La nouvelle Ferrari California T profite également de l'occasion pour s'habiller d'une nouvelle robe, sans doute plus gracieuse aux yeux de certains : le masque arrière intégrant les feux de recul et la double sortie d'échappements superposés disparaît au profit d'une partie arrière conventionnelle avec diffuseur et canules latérales. La face avant adopte aussi un caractère commun aux autres modèles de la marque avec les phares profilés et une large calandre prête à croquer le bitume.