Olivier Thomas le 18/02/2014
Une source proche du dossier a confirmé à l'AFP que l'accord a été validé par la famille Peugeot. L'Etat français et Dongfeng mettent tous deux 800 millions d'euros sur la table, portant ainsi le capital du groupe PSA à trois milliards d'euros.
Une page se tourne pour Peugeot, dont les membres de la famille qui détenaient également un peu plus de 38% des droits de vote, deviennent donc minoritaires. Après l'échec du rapprochement avec General Motors qui est sorti du capital du groupe, PSA a donc choisi Dongfeng avec qui il possède déjà trois usines en Chine. Les détails de cette opération devraient être rendus publics mercredi 19 février, de même que la nomination de Carlos Tavares à la tête de la branche automobile. L'accord sera signé fin mars, lors de la visite du président chinois en France.