le 23/11/2006
La somnolence au volant est un phénomène sournois, dominé par ce que l'on nomme le « microsommeil », lorsque les paupières se font plus lourdes et que les yeux clignent plus souvent et plus longtemps. Au stade ultime de la fatigue, les yeux peuvent rester ouverts mais le cerveau n'interprète plus les images qu'il reçoit !
Pour lutter contre ce phénomène extrêmement dangereux, Mercedes déploie toute une panoplie de recherche scientifique afin de développer des dispositifs à même de détecter la fatigue du conducteur et de lui envoyer un signal d'alerte afin qu'il devienne conscient des risques qu'il encourt.
Plusieurs techniques de détection existent : la surveillance des yeux, afin de calculer la fréquence des battements de paupières, l'étude de l'électro-encéphalogramme du conducteur, ou encore l'analyse des données de conduite (position du volant, utilisation des freins...).
Mais ces procédures ne suffisent pas à détecter efficacement la fatigue. Mercedes compte en effet reconnaître le style de conduite habituel de l'automobiliste, et prendre en compte la durée du voyage ou l'heure de la journée.
Le constructeur promet qu'un tel dispositif sera disponible en série dans les prochaines années.