Vincent Desmonts le 16/12/2008
Le prototype Mercedes BlueZero annonce en effet les orientations techniques que pourraient prendre les remplaçantes des Classe A et Classe B, dont l'arrivée n'est pas attendue avant 2011. En retenant l'architecture à plancher sandwich apparu en 1997 sur la première Classe A, le Mercedes BlueZero entend prouver concrètement la faisabilité technique et architecturale d'une variété de propulseurs « propres ».
C'est ainsi non pas un concept-car qui se cache derrière le BlueZero, mais trois. Le premier, baptisé « E-Cell », est doté d'une propulsion électrique pure, avec des batteries lithium-ion autorisant une autonomie de 193 km. Le second, nommé « E-Cell Plus », y ajoute un moteur thermique de Smart Fortwo, installé en position reculée dans le plancher sandwich. Développant 50 kW au régime constant de 3 500 tr/min, il permet de recharger les batteries lorsqu'elles sont vides. L'autonomie peut alors atteindre 595 km.
La troisième version est technologiquement plus complexe et plus coûteuse : le BlueZero « F-Cell » embarque une pile à combustible comme source d'énergie pour alimenter son moteur électrique. Aux dires du constructeur, son autonomie sur un plein d'hydrogène « dépasse largement » les 400 km.
Pour Mercedes, l'architecture à plancher sandwich présente plusieurs avantages, dont une habitabilité optimale et un centre de gravité bas (important vu le poids des batteries) gage d'un bon comportement routier.