le 05/11/2007
Comme sa glorieuse devancière, la Maybach Landaulet est une limousine dont la partie arrière est décapotable. En l'occurrence, une capote en toile coulisse électriquement à la demande du chauffeur et vient se replier derrière les passagers. Les flancs de la carrosserie restent malheureusement fixes, alors que la Mercedes 600 Landaulet ne conservait que ses encadrements de portières une fois décapotée.
En outre, on pourra regretter qu'à l'heure du toit rigide escamotable, Maybach en soit resté à la capote souple pour ce concept-car. Peugeot avait pourtant montré la voie avec sa 607 Paladine, dotée d'un hard top à commande électrique. En outre, le couvre-capote doit être installé manuellement par le chauffeur. Tout ceci manque de raffinement technologique, avouons-le !
Pour le reste, la Maybach Landaulet ne craint personne. Basée sur une 62 S, elle embarque le V12 biturbo de 612 ch (et 1 000 Nm !) et se pare d'une teinte « blanc antigua ». Dans l'habitacle, la partie réservée au chauffeur est habillée d'un cuir noir brillant, tandis que le compartiment des passagers est revêtu d'un cuir blanc. Entre les deux, la séparation est surmontée d'une vitre qui peut devenir opaque par simple pression sur un bouton grâce aux cristaux liquides qu'elle renferme.