Olivier Thomas le 20/03/2013
Il y a deux jours, Autocar.co.uk annonçait donc que, d'après le site Internet de la Haute Cour, Lotus avait rendez-vous pour une audience au tribunal, dans le cadre d'une mise en liquidation judiciaire. Lotus a publié un démenti, précisant qu'elle avait bien fait face à un différend avec un fournisseur, mais que celui-ci s'était réglé à l'amiable. Pour le constructeur britannique, il s'agit d'une erreur émanant de la Haute Cour, qui n'a pas actualisé les informations présentées sur son site Internet.
Même si la mise en liquidation judiciaire ne semble pour l'instant pas d'actualité, la santé de Lotus reste fragile, malgré la reprise en main par le groupe DRB-Hicom après l'éviction de Dany Bahar : la marque anglaise, qui a fait l'impasse sur le Mondial de Paris en octobre dernier, tarde à lancer en production la Lotus Esprit, présenté en grande pompe en 2010. Sa situation actuelle est d'ailleurs à rapprocher de celle de Fisker, toujours en vente, et qui peine à sortir son deuxième modèle, l'Atlantic. Espérons que l'un comme l'autre connaîtront bientôt des jours meilleurs.