Florian Champourlier le 24/04/2014
Le directeur de la marque, Christian von Koenigsegg, nous explique que ce procédé de fabrication assure un gain de 40% sur la masse de la jante (10kg pour de l'alliage, 5.9 pour le carbone). Cela représente, dans les conditions extrêmes d'usage de la One:1, une énergie économisée non négligeable.
Les roues sont une masse en rotation, et génèrent une force inertielle (résistante à l'accélération, ou au freinage) proportionnelle à la masse engagée. C'est d'autant plus vrai pour les grandes roues, car cette force inertielle est proportionnelle au carré de la distance par rapport au centre de rotation !
Par ailleurs, il nous explique que les jantes produites sont creuses, mais garantissent une rigidité équivalente, par la combinaison de plusieurs types de feuilles disposées dans plusieurs sens, à un tube en alliage d'aluminium de section équivalente.
Petite anecdote, le seul élément métallique de la jante est la valve de gonflage du pneu. Pour équilibrer la roue, un petit excédent de masse est rajouté en regard de cette valve, car les jantes produites sont excessivement bien équilibrées à la base.
Enfin, il finit par souligner l'importance des matériaux de la matrice (la résine époxy qui donne sa rigidité à la maille de fibres après cuisson) car leur condition d'emploi, notamment lors des freinages, implique une température très élevée.