Samuel Morand le 09/01/2020
Ce châssis qui est en fait le premier exemplaire de la Supercar italienne réalisé en spécification production, est aussi le dernier véhicule produit par Ferrari avec un numéro de série à 5 chiffres (n°99999).
Afin de valider les différents éléments qui le composent, au premier rang desquels figure évidemment son bloc V12 4.7 litres de 520 ch et 470 Nm, ce châssis accumula les kilomètres sur le circuit de Fiorano dès le début de l'année 1994, confié aux mains expertes de pilotes de renom tels que Niki Lauda, Gerhard Berger ou Jean Alesi (tous pilotes ou ex-pilotes de la Scuderia en Formule 1), ainsi qu'au pilote d'essai de la marque Dario Benuzzi.
La Ferrari F50 dont la production fut limitée à 349 exemplaires, est une Supercar capable de performances de premier ordre avec un 0 à 100 km/h abattu en seulement 3.7 secondes et une vitesse de pointe maximale de 325 km/h, et celles-ci ont pu être confirmées par les tests organisés par les journaux spécialisés.
Après avoir été exposé sur différents salons et évènements internationaux (dont le rassemblement « Forza Ferrari at Suzuka » organisé juste après le Salon de Genève en avril 1995), ce châssis a en effet été testé par de nombreux journalistes et a servi de modèle pour d'innombrables séances photos, avant d'être intégralement reconstruit à Maranello pour être vendu à son premier propriétaire, un certain Jacques Swaters (propriétaire de Garage Francorchamps), le 30 janvier 1998. Notons que ce dernier avait déjà préalablement reçu les clefs d'un châssis F50 (le n°001/349) en mai 1995, à l'occasion d'un évènement organisé sur le circuit de Spa-Francorchamps au cours duquel fut également présenté le prototype F50 qui nous occupe ici.
Quatre autres propriétaires installés aux États-Unis succéderont à Mr Swaters à partir du printemps 2007, mais cette Ferrari F50 qui n'affiche aujourd'hui que 1 400 miles couverts, est demeurée dans un état exceptionnel. Son prix de vente devrait l'être tout autant.
Crédit photo : Worldwide Auctioneers