Loïc Bailliard le 21/12/2010
Mais aujourd'hui, le « Ring » est en danger.
Propriété publique depuis 1927, l'enfer vert a changé de statut en mai dernier pour être loué à deux promoteurs privés, ne venant pas du monde de l'automobile et n'ayant pas véritablement de connaissances du domaine.
En se basant sur des chiffres de fréquentation incroyablement exagérés (gonflant jusqu'à près de 3 fois le nombre de visiteurs enregistrés dans l'année), ils ont réussi à obtenir l'accord pour la construction d'un parc d'activités démesuré et presque vide la plupart du temps comprenant des hôtels, un gigantesque centre commercial, une salle de 3.000 places assises ou encore un parc d'attraction non fonctionnel. Les investissements financiers promis ne sont jamais arrivés et l'ensemble ne fonctionne tout simplement pas, par manque de visiteurs.
Aujourd'hui, le Nürburgring est au bord de la faillite et des mesures se répercutant directement sur les utilisateurs pourraient être prises. Le tarif au tour en augmentation, moins de maintenance pour réduire les couts, l'obligation de réserver une nuit dans l'un des nouveaux hôtels pour être autorisé à rouler, moins de compétition et plus de contrôle sur les évènements de club sont quelques unes des menaces les plus sérieuses pesant sur ce temple de l'automobile.
Suivez le groupe Facebook, renseignez vous, faites passer le mot. Trop de circuits sont aujourd'hui mis à mal par des riverains sans considération s'étant installés après la piste (une pensée pour Charade) ou par des entrepreneurs qui n'ont aucune idée de ce qu'ils risquent de nous faire perdre. Dernier grand circuit au monde, le Nürburgring pourrait en être la prochaine victime.