Vincent Desmonts le 23/02/2009
Né sous l'impulsion du Shah d'Iran, qui était prêt à commander 20 000 unités d'un véhicule tout-terrain Mercedes à usage militaire, le Mercedes Classe G a vu le jour grâce à une coopération entre la firme à l'étoile et Steyr-Daimler-Puch AG, le spécialiste autrichien du 4X4. Une version civile est également au programme.
Après six ans d'études, le Mercedes Classe G est prêt... mais le Shah d'Iran a été chassé par la Révolution islamique. Le Mercedes G trouvera néanmoins des débouchés militaires, notamment grâce au célèbre Peugeot P4, produit sous licence avec des éléments mécaniques français. Mais c'est la version civile qui représentera finalement l'essentiel des ventes.
Initialement très rustique, le Mercedes Classe G s'embourgeoisera au fil des années : la climatisation apparaît en 1981, le compte-tours en 1985, les vitres électriques en 1987, l'ABS en 1989, les boiseries et le régulateur de vitesse en 1992, l'airbag en 1994... À partir des années 90, le Mercedes G devient une institution qui se pare des plus beaux atours : gros moteurs, équipement complet. La variante sportive Mercedes G 55 AMG apparaît dès 1999. De 354 chevaux, sa puissance évoluera à 476, puis 500 et finalement 507 chevaux ! Pour mémoire, le Mercedes 240 GD de 1979 se contentait de 72 chevaux...