Le marché français à la baisse en février

Vincent Desmonts le 02/03/2017

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Reste que le baromètre n'est pas au beau fixe. Les ventes aux particuliers sont dans le rouge (- 4,2 %), tout comme les ventes aux entreprises (y compris loueurs de longue durée, - 11,2 %), alors que ces dernières ont largement soutenu le marché en 2016. Si le marché n'a pas dévissé, c'est grâce aux ventes dites "tactiques" (loueurs de courte durée, constructeurs, véhicules de démonstration), peu rémunératrices, qui ont représenté 32 % des immatriculations.

Le leader reste Renault, qui s'est accaparé 18,93 % du marché, mais qui recule : le restylage de la Clio n'a pas eu l'effet escompté, tandis que celui du Modus n'arrivera qu'après Genève. Plus inquiétant : les ventes de la toute nouvelle Mégane sont décevantes (+ 29 % en cumulant les deux générations), tandis que le nouveau Scénic démarre lentement.

Peugeot recule aussi, mais consolide sa rentabilité en réduisant les ventes tactiques. Le Lion a immatriculé 26 063 voitures, soit 16,1 % du marché. Si la 208 et la 308 sont en baisse (respectivement de 11,7 et 18,9 %), le 3008 confirme son bon démarrage (5 464 immatriculations).

Citroën occupe la troisième place, avec 10,28 % du marché, en légère baisse (- 3,1 %). Les premiers résultats de la nouvelle C3 sont prometteurs. En revanche, DS plonge : - 34 %, avec 1 650 unités vendues. L'absence de vraie nouveauté se fait sentir !

Chez les importateurs, il y a ceux qui rient... et ceux qui pleurent ! Parmi les premiers, on remarque Volvo (+ 28,2 %), Seat (+ 26,7 %) - le SUV Ateca marche très fort - ainsi que Toyota (+25 %). Parmi les seconds : Nissan (- 19,1 %), Audi (- 12,7 %), Volkswagen (- 9 %) ou encore Skoda (- 4,6 %).