Samuel Morand le 28/06/2019
Dans un entretien accordé à Car Sales, Andy Palmer, le CEO d'Aston Martin, a en effet confirmé qu'Adrian Newey serait impliqué dans le développement de la Valkyrie alignée en catégorie Hypercar dans le Championnat du Monde d'Endurance et au Mans.
« Il est l'architecte original de la Valkyrie, et la base qu'il s'est fixé pour le modèle de route a toujours été qu'il soit plus rapide qu'une LMP1, donc il est naturellement impliqué », a expliqué Andy Palmer.
A l'heure actuelle, les apparitions publiques de la Valkyrie se sont résumées à des présentations statiques, son développement sous la baguette d'Aston Martin Lagonda, de Red Bull Advanced Technologies et de leur partenaire AF Racing, ayant tout juste débuté.
Mais on sait déjà quelle cavalerie se cachera sous ses lignes affûtées : un groupe hybride articulé autour d'un bloc Cosworth V12 6.5 litres atmosphérique développant 1 013 ch (à 10 500 trs/mn) et 740 Nm à 7 000 tr/mn, motorisation qui sera associée à un système de type KERS inspiré de celui qui équipe les monoplaces du Red Bull Racing F1 Team.
En termes de performances, la Valkyrie de route aurait selon le patron de l'équipe Red Bull Racing F1 Christian Horner, le potentiel de faire mieux que la Porsche 919 Hybrid Evo sur la Nürburgring Nordschleife, à savoir boucler un tour de « l'enfer vert » en moins de 5 minutes 19 secondes et 546 millièmes.
Alors même si le modèle Valkyrie de compétition sera moins rapide que la version de production (réglementation ACO/WEC oblige), c'est une compétitrice très affûtée qui devrait tenter d'offrir à la marque britannique ce qui serait son deuxième succès au Mans depuis 1959.
Photo : Adrian Newey - Crédit : Red Bull Racing F1