Jean-François Destin le 18/02/2011
On s'est employé à moderniser son apparence (calandre et boucliers inédits, jantes spécifiques et nouvelles couleurs), à lui apporter davantage de touches « premium » et surtout à améliorer son rendement énergétique. Ainsi est apparue en seuil d'accès une version 2 roues motrices (traction) baptisée eD4 abritant une version 150 chevaux du 2.2l diesel turbo. Associé à une boite mécanique à 6 rapports et à un système stop/start de série, ce moteur ne consomme que 6 litres en cycle mixte tout en rejetant 158 grammes de CO2 au kilomètre.
Parallèlement, le même travail de dépollution (NOx compris) a été réalisé sur un nouveau 2.2l turbo à géométrie variable délivrant 150 ou 190 chevaux. Près de 200 chevaux dans un Freelander avec un couple de 420 newton/mètre, le cocktail est détonant malgré les 1800 kg en mouvement. Un poids élevé pour un véhicule de 4.50m quand on sait par exemple que le nouveau BMW X3 35i 6 cylindres de près de 4.65m ne pèse pas plus lourd !
Reste que le pilotage du Freelander SD4 190 chevaux se révèle plaisant grâce aussi à la présence en série d'une boite automatique à 6 rapports assortie d'une commande séquentielle. Les reprises à bas régime sont toniques et la plage d'utilisation du couple étendue. Bruyant en accélération et au ralenti, le 2.2l diesel turbo devient discret en croisière aux allures autoroutières, la consommation ne dépassant pas les 10 litres.
En tous chemins, le Land Rover Freelander SD4 se joue de toutes les difficultés par la combinaison de sa transmission intégrale permanente, de son différentiel arrière Haldex et des différents modes de l'excellent système électronique « terrain Response ».
Très confortable en suspension et rigoureux dans son comportement routier, le Freelander SD4 190 chevaux offre une bonne habitabilité mais sa modularité intérieure mériterait d'évoluer. Enfin son prix de 44.490 € porté à 48.020 € sur notre modèle d'essai très « optionné » ne le met pas en position favorable face à la concurrence allemande.