Article invité le 16/10/2018
La plus évidente de ces sources d'économies, c'est, naturellement, le carburant. Là où une citadine coûtera quasiment 9 € de sans-plomb tous les 100 km, son équivalent électrique ne réclamera pas plus de 1,50 € d'électricité. Pour un conducteur français moyen, c'est-à-dire parcourant 11 000 km en une année, le gain se monte à 825 €. Si l'on prend comme exemple un ludospace, le bénéfice grimpe au-delà de 1 000 € par rapport à un modèle diesel et au-delà de 1 300 € par an par rapport à un modèle essence. Au passage, rouler électrique permet d'en finir avec le détour par la station-service et la manipulation d'un pistolet pas toujours propre. Un simple branchement sur une prise, et le « plein » d'électricité se fait tout seul.
Ne croyez pas que cette économie sera forcément grignotée par le coût de la location des batteries : il existe, sur le marché, des modèles, à l'instar de la Citroën C-Zero, pour lesquels les batteries sont incluses dans le prix d'achat. Certains rétorqueront alors que l'avantage de la location de la batterie, c'est, qu'en cas de problème, celle-ci sera échangée gratuitement. Conscient que cette question peut être un frein au passage à l'électrique, certaines marques proposent des garanties étendues sur les leurs. Pour rester chez Citroën, elle est de 8 ans/100 000 km, sur les trois des quatre véhicules électriques de la gamme : C-Zero, e-Berlingo Multispace et Berlingo Electric. Elle est même illimitée dans la cas de l' E-MEHARI.
Les autres postes d'utilisation profitent également du passage à l'électrique. Parmi les plus coûteux, on pense immédiatement à la fameuse révision annuelle. Celle-ci consiste en plusieurs vérifications de l'auto mais aussi, et surtout, dans le changement du lubrifiant et de divers filtres (huile, carburant...). Autant d'éléments absents d'une voiture électrique. Le risque de pannes est également largement réduit. Aujourd'hui, ce sont des éléments mécaniques majeurs (turbo, injecteurs, filtre à particules, vanne EGR, volant-moteur, embrayage...) qui posent le plus souvent problème et induisent des factures de réparations ou de remplacement importantes. Là encore, ces pièces ne sont pas présentes sur les moteurs électriques. D'ailleurs, il suffit de regarder autour de soi pour constater la fiabilité de ces derniers, présents dans la plupart des objets de notre quotidien et qui ne font pas parler d'eux. En guise de maintenance, un contrôle annuel d'une voiture électrique suffit. Il en coûte, dans la plupart des cas, moins de 100 €, là où la révision d'une voiture thermique vaut de 300 à 600 €. Quant aux consommables, ils durent plus longtemps sur les modèles électriques. Le frein moteur important inhérent à cette technologie permet d'économiser les plaquettes et disques de frein, mais aussi les pneumatiques. Généralement, leur durée de vie progresse d'au moins 50% (mais elle peut plus que doubler avec un conducteur précautionneux).
Les assureurs vous accueilleront également les bras ouverts si vous leur annoncez être le propriétaire d'une voiture électrique. En comparant les primes d'assurance d'une Citroën C-Zero avec celle d'une voiture thermique de gamme équivalente, les écarts, en faveur de la première, vont de 5 à 20%. Une « générosité » due au faible risque que représentent les conducteurs de la première, l'électrique générant une conduite plus douce.