La Venturi Fetish...électrique
le 28/09/2004
Dévoilée pour la première fois au salon de Genève en 2002, la Venturi Fetish revient sur le devant de la scène avec une toute nouvelle approche. Avec le motif de n'avoir pas trouvé auprès des constructeurs un moteur qui lui convenait, Gildo Pastor, le patron de Venturi a fait le choix d'équiper la Fetish d'une motorisation électrique.
Conçue sous la responsabilité de Gérard Ducarouge, ingénieur en chef du projet, la Fetish est dotée d'un moteur d'une puissance de 180 KW (soit l'équivalent d'un peu plus de 240 ch) et d'un couple de 220 Nm. Ce qui lui permet de revendiquer le titre de première voiture de sport électrique de série. La Fetish est capable d'atteindre le 100 km/h en 4,5 secondes (une Porsche 911 Carrera S le fait en 4,8 secondes). Cependant sa vitesse maximale est limitée à 170 km/h. Equipé de batteries lithium Ion ce coupé dispose d'une autonomie de 350 km et de 170 km en vitesse maximale.
Dessinée par le designer Sacha Lakic, la Fetish dispose d'une architecture comparable à celle d'une voiture de course avec un moteur en position centrale arrière adossé à un châssis monocoque en carbone. Avec ses batteries, elle accuse 1100 kg sur la balance.
La Fetish sera commercialisée au Japon dès novembre à Tokyo, en janvier à Los Angeles et en Europe ensuite. Elle est vendue 540 000 euros, à ce prix là, sa diffusion risque d'être extrêmement confidentielle mais la Fetish fait la démonstration que des alternatives sont possibles et qu'elles peuvent même rencontrer les préoccupations des sportifs.