Samuel Morand le 24/03/2022
Trois ans après le lancement des premières études du projet, la RML Short Wheelbase n'a jamais été aussi près de prendre la route avec à son volant son premier propriétaire privé. La GT britannique est en effet entrée dans une phase de développement et de validation qui prendra quelques semaines, débutée il y a quelques jours outre-Manche.
Le comportement dynamique du châssis, le groupe motopropulseur et la qualité globale du véhicule ont été rigoureusement évalués sur la piste d'essais de Millbrook, dont le tracé propose des portions de route similaires à celles de circuits parmi les plus exigeants (incluant un secteur pavé). L'équipe de RML Group a ainsi procédé à 2 000 km de roulage pour valider divers éléments de son nouveau véhicule.
Viendront ensuite les tests de fiabilité de la RML Short Wheelbase, moins « glamours » mais tout aussi indispensables. Un programme intensif de six semaines de tests est prévu avec notamment une visite dans une soufflerie climatique (première étape), afin de réaliser des tests par températures extrêmes allant jusqu'à 50° Celsius (une simulation d'embouteillage dans une ville des Émirats arabes unis est d'ores-et-déjà programmée).
Ce n'est qu'au terme de ce développement que la RML Short Wheelbase, animée par un bloc Ferrari V12 5.4 litres de 485 ch et 568 Nm associé à une boîte manuelle à 6 rapports (fournie par Ferrari), pourra enfin entrer dans sa phase de production. L'équipe de Michael Mallock prévoit d'assembler 30 exemplaires de son modèle.