Samuel Morand le 12/05/2021
Le constructeur britannique est en pleine transformation et son catalogue va lentement mais sûrement faire peau neuve, après plusieurs années d'un relatif « statu-quo ». La Lotus Elise commercialisée depuis 1996, mais aussi les Lotus Evora et Exige introduites à sa suite, vont ainsi céder la place à la nouvelle Lotus Emira qui constituera le dernier modèle équipé d'un moteur à combustion interne, proposé par la marque. La présentation officielle de cette dernière est attendue en juillet, et son arrivée sur les routes programmée pour l'année prochaine.
Depuis son lancement il y a 25 ans, l'Elise dont le nom constitue un hommage rendu par Romano Artioli (alors propriétaire de Lotus) à sa petite fille Elisa, a connu un beau succès grâce à son tempérament sportif et des tarifs attractifs. L'annonce de l'arrêt de sa production constituerait donc une mauvaise nouvelle pour ses fans, si l'histoire devait en rester là.
Or à l'instar de ce que Lotus avait fait en 1973, en vendant l'outillage nécessaire à la relance de la production de la Seven à la marque Caterham, le constructeur d'Hethel pourrait vendre à un autre constructeur l'équipement indispensable au maintien de la production de l'Elise. C'est du moins ce qu'a laissé entendre Matt Windle, le CEO de Lotus, dans un entretien accordé à Automotive News.
« Nous avons délibéré un long moment sur l'avenir de l'Elise », a-t-il expliqué. « La vérité c'est que l'ensemble du site de production d'Hethel a été transformé et entièrement automatisé. Nous n'avions simplement plus la place de produire l'Elise. Si le bon projet et le bon partenaire se présentent, je ne vois pas pourquoi refuser. C'est une voiture merveilleuse ».
Au vu du succès rencontré par Caterham en donnant une seconde vie à la Seven, on peut penser que le dernier chapitre de l'histoire de la Lotus Elise n'est peut-être pas encore écrit.
Photo : Lotus Elise Sport 240 Final Edition