Samuel Morand le 08/12/2021
Il y a presque deux ans, en février 2020, la structure britannique Classic Motor Cars basée à Bridgnorth, en Grande-Bretagne, avait le privilège de se voir confier la restauration de l'Aston Martin Bulldog, un véhicule unique en son genre, conçu à la fin des années 70 par le constructeur de Gaydon.
Ce concept dessiné par William Towns était destiné à franchir la barre symbolique des 200 mph (321 km/h), et à devenir ainsi le modèle de production le plus rapide au monde. La Bulldog n'atteindra jamais cette vitesse symbolique, mais réalisera cependant une pointe à 191 mph (307 km/h) lors d'un test organisé en 1981 sur le circuit d'essais de MIRA, dans le Warwickshire.
L'équipe de Classic Motor Cars supervisée par Nigel Woodward, le Directeur Général de CMC, et Tim Griffin, le responsable de l'atelier de CMC, a donc mené à bien la restauration du véhicule et organisé un premier test priv2 le 27 novembre dernier, dans le cadre de la Royal Naval Air Station de Yeovilton, dans le Somerset. A cette occasion l'Aston Martin Bulldog fraîchement restaurée, a réalisé une pointe à 162 mph (260 km/h).
« Voir la voiture rouler ainsi pour la première fois en quarante ans est un rêve devenu réalité », a confié Richard Gauntlett, qui représentait le propriétaire de la voiture, Phillip Sarofim. « J'ai grandi avec la voiture, j'en avais un poster sur le mur de ma chambre. Je ne remercierai jamais assez l'équipe de CMC pour le travail acharné qu'elle a consacré à ce projet. » Victor Gauntlett, le père de Richard Gauntlett, était le président d'Aston Martin quand le projet Bulldog fut lancé.
En plus de ce premier roulage réussi, l'équipe de CMC a enregistré deux autres succès ces dix derniers jours : La Bulldog s'est en effet vue décerné le prix de la restauration de l'année par le Royal Automobile Club, et CMC a de son côté remporté le prix du spécialiste de l'année aux Octane Historic Motoring Awards. De quoi terminer l'année 2021 sur une bonne note.