le 03/01/2007
Ce bijou, longtemps soutenu contre vents et marées par Ferdinand Piëch alors patron du groupe Volkswagen, a enfin réellement débuté sa carrière commerciale, après une gestation des plus longues. Les dirigeants de Bugatti ont maintenant davantage de temps pour s'occuper de l'avenir : quelle orientation doit désormais prendre la marque de Moslheim ?
Sur le court terme, quelques rumeurs circulent. Certaines font état d'une possible version "Supersport" de la Veyron, comme à l'époque de la Bugatti EB110. Cette "super-Veyron" atteindrait 1200 ch, relevant encore d'un cran un niveau de performances déjà très élevé.
On parle également d'une version roadster de la Veyron, hypothèse techniquement plus réaliste qui pourrait permettre de satisfaire une clientèle très exigeante.
Mais se pose également la question de l'après-Veyron. Seuls 300 exemplaires doivent être produits, ce qui, à raison de 70 unités par an et en tenant compte des 50 exemplaires déjà sortis d'usine, nous emmène jusqu'à l'été 2010. Hors de question de tout arrêter à ce moment là : le projet Bugatti serait alors un gouffre financier.
Bugatti pourrait alors rejoindre Ferrari, Lamborghini ou Porsche sur le terrain de supercars un tantinet moins exclusives. Mais rien n'est encore établi : la décision quant à la stratégie à adopter sera prise mi-2007.