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Gooding : une Ferrari 275 GT SWB Competizione aux enchères d'Hampton Court
Samuel Morand le 04/08/2022
Si Gooding & Company prépare activement sa vente de Pebble Beach qui se tiendra du 18 au 20 août prochains en Californie, la maison californienne a déjà également le regard tourné vers la rentrée et son important meeting d'Hampton Court Palace, en Grande-Bretagne.
Le rendez-vous de l'été pour tous les collectionneurs et les amateurs d'automobiles de prestige et de collection, se tiendra à la mi-août dans le cadre de la Monterey Car Week. Là, les plus grandes maisons de vente aux enchères seront à pied d'œuvre et notamment Gooding & Company, qui n'est autre que le partenaire officiel du Concours d'Élégance de Pebble Beach.
La maison californienne est également le partenaire officiel du Concours of Elegance d'Hampton Court Palace, et à ce titre elle organisera la vente aux enchères de l'évènement le 3 septembre 2022. Un rendez-vous important pour Gooding puisqu'il s'agit d'une de ses rares apparitions hors d'Amérique.
En 2020 Gooding y avait organisé la vente « Passion of a Lifetime » qui avait rencontré un beau succès auprès des collectionneurs. L'évènement s'était conclut sur un résultat global de 34 048 900 £ (38 173 600 €) et lui avait permis de réaliser six nouveaux records mondiaux pour six automobiles, ainsi que le nouveau record mondial du prix de vente moyen par voiture (fixé à 2 432 064 £, soit 2 726 690 €).
Trois modèles Bugatti s'étaient particulièrement illustrés lors de ce rendez-vous : une Bugatti Type 59 Sports de 1934 adjugée 9 535 000 £ (10 690 100 €), une Bugatti Type 57S Atalante (1937) vendue 7 855 000 £ (8 806 560 €), et une Type 35C Grand Prix de 1928 qui avait trouvé acquéreur pour 3 935 000 £ (4 411 690 €).
La Ferrari 250 GT Berlinetta du salon de Paris 1959 aux enchères
En septembre prochain un autre modèle Bugatti figurera parmi les lots phares de la vente Gooding. Il s'agit d'une Bugatti Type 55 « Supersport » de 1932 dont la valeur est estimée entre 3.75 et 4.75 millions de livres sterling. Ce châssis particulier (n°55230) arborant une carrosserie réalisée par Gangloff, a été livré neuf à Paris avant d'être exporté aux États-Unis au début des années 60. Récemment restauré, ce véhicule qui figure parmi les 38 exemplaires de la Type 55 assemblés par Bugatti, devrait faire l'objet d'une vente animée.
Aux côtés de la voiture française, Gooding présentera notamment une Aston Martin DB5 Vantage Cabriolet de 1965 estimée entre 1 250 000 £ et 1 750 000 £, une Frazer-Nash Le Mans Replica de 1952 (700 000 à 900 000 £), mais aussi et surtout une Ferrari 250 GT SWB Berlinetta Competizione de 1960.
La Ferrari 250 GT Berlinetta dévoilée au salon de Paris 1959, est née de l'imagination des ingénieurs Mauro Forghieri, Giotto Bizzarrini et Carlo Chiti. Affichant un empattement plus court que sa devancière (2 400 mm) et équipée de quatre freins à disques, elle était proposée avec une carrosserie de type « routière » ou de type « compétition ». Le châssis 2021 GT présenté ici, dispose de la version Competizione en aluminium réalisée par Scaglietti.
Ce châssis dont l'histoire fait mention d'une apparition aux 24 Heures du Mans, appartient au même propriétaire depuis 20 ans. Il a fait l'objet d'une restauration poussée réalisée par Ferrari Classiche en collaboration avec Lanzante Limited, la société britannique connue pour ses travaux autour des modèles McLaren. Un superbe véhicule qui devrait trouver acquéreur pour un montant situé entre 6 et 7 millions de livres.
Crédit photos : Gooding
