Loïc Bailliard le 09/11/2009
Ce gène est normalement à l'origine d'une protéine aidant le cerveau à réagir lors d'une activité. Pour certaines personnes qui possèdent une variante de ce gène (environ 30% des Américains), la création de la protéine est moindre.
Afin de vérifier si cette variation génétique avait une influence sur la conduite, les chercheurs de l'UCI ont réuni 29 personnes dont 7 portant la variante du gène. Ils leurs ont demandé d'effectuer 15 tours de circuit sur un simulateur, un exercice répété 4 jours plus tard.
Les résultats montrent que les personnes portant la variante de ce gène ont été moins efficaces sur les deux tests que celles ayant le gène d'origine. Elles se souvenaient également moins bien du tracé lors du deuxième test. « Les gens avec la variante font plus d'erreurs sur le moment, et ils oublient plus ce qu'ils apprennent avec le temps », explique le Dr Steven Cramer, responsable de la recherche.
Cependant, si leur conduite peut être affectée et qu'ils mettent plus de temps à se remettre d'une attaque cérébrale, les porteurs de cette variante du gène ont un avantage : leur cerveau est moins sensible à la maladie de Parkinson ou à la sclérose en plaque.
Steven Cramer aimerait maintenant pouvoir étendre la recherche : « je me demande si le taux d'accidents est plus élevé chez les conducteurs porteurs de la variante » s'interroge-t-il.