Soufyane Benhammouda le 09/07/2012
En 2004, la disparition d'Alejandro de Tomaso, créateur de la firme italienne, mettait fin à une histoire longue de 45 ans. En 2009, Gian-Mario Rossignolo, ancien président de Telecom Italia, annonçait qu'il allait relancer la marque en partenariat avec le studio de design Pininfarina. L'Italien arrivait sur la scène automobile avec de nombreux projets, comme le crossover Deauville présenté au salon de Genève en 2011. Rossignolo avait même prévu de développer une gamme équivalente à un constructeur généraliste, allant de la petite citadine à la supercar. Rien que ça !
Hélas, la fabrication du concept Deauville, les différentes dettes et les annonces concernant d'incertains repreneurs chinois ont conduit De Tomaso devant le tribunal de Livourne, puis vers celui de Turin, où la disparition pure et simple de la marque devrait être prononcée dans les prochains jours.
Tout ce qui pourra être récupéré sera revendu au profit des créanciers publics et privés, et des 1 000 salariés de la marque.
Il est bien loin le temps de la splendeur, celui des De Tomaso au cœur d'Américaines comme la Mangusta, ennemie de la Shelby Cobra, ou la Pantera...