Vincent Desmonts le 17/02/2020
En effet, l'organisme central du contrôle technique a publié les chiffres de l'année passée, et il s'avère que le taux de contre-visites est resté stable. Il s'est établi à 21,73 % en 2019 contre 19,43 % en 2018, et même contre 21,51 % si l'on prend la période du 20 mai au 31 décembre 2018, où le nouveau contrôle technique était déjà en vigueur.
En revanche, le nombre de véhicules contrôlés est en baisse : 24 764 636 voitures particulières et utilitaires légers sont passés à l'inspection en 2019, soit - 3,57 % par rapport à 2018. Ce qui laisse penser que les propriétaires qui craignaient l'arrivée du nouveau barème ont anticipé leur contrôle afin d'éviter les mauvaises surprises. Une hypothèse que tend à confirmer l'âge moyen des voitures contrôlées l'an dernier, qui est en légère baisse (11,97 ans contre 12,16 ans en 2018), à rebours du vieillissement du parc automobile dans son ensemble.
Les contre-visites sont causées en premier lieu par des défauts au niveau des liaisons au sol (pneumatiques, suspensions...), qui entraînent une contre-visite dans 11,09 % des cas. Sont aussi en cause les fonctions éclairage et signalisation (10,52 %), anti-pollution (7,63 %), freinage (6,14 %), châssis (4,76 %) et direction (3 %).
Crédit photo : © Securitest