Cédric Morançais le 03/08/2017
Aujourd'hui, 196 défauts sont soumis à contre visite. Le délai accordé pour réparer puis faire re-contrôler l'auto est de deux mois. Cette catégorie demeure sous le nom de « défaillance critique ». Elle est toujours épaulée par les défauts mineurs, qui deviennent des « défaillances mineures », mais dont le nombre tombe de 254 à 150. Ceux-ci sont notifiés sur le procès-verbal de contrôle, mais uniquement à titre informatif. Libre au propriétaire de procéder, ou pas, aux réparations nécessaires.
Le vrai coup de bambou se nomme « défaillance critique ». Cette nouvelle classification comprend 126 anomalies considérées comme mettant gravement la sécurité des automobilistes en danger. Essieu fêlé ou déformé, plaquettes et disques de frein excessivement usés, disfonctionnement des feux stop... la liste parle d'elle-même et personne ne remettra en cause la dangerosité des points épinglés. Pour ceux-ci, le délai accordé pour remettre l'auto en conformité tombe à... 24 heures ! Au-delà, le contrevenant s'expose à une amende de 135 €. Sévère mais c'est pour la bonne cause.
Le contrôle technique « cru 2018 » devrait entrer en vigueur le 20 mai prochain.