Samuel Morand le 24/03/2020
La Ferrari LaFerrari dévoilée par le constructeur italien dans le cadre du Salon de Genève 2013, est le premier modèle du constructeur transalpin à avoir adopté un groupe propulseur hybride. Celui-ci est articulé autour d'un bloc V12 6.3 litres de 800 ch auquel est associé un système électrique de récupération de l'énergie cinétique (le système « Hy-Kers ») ajoutant 163 ch supplémentaires. L'ensemble développe 963 ch et 900 Nm et permet à la LaFerrari de filer à 350 km/h en vitesse de pointe, et de boucler l'exercice du 0 à 100 km/h en seulement 2.6 secondes. Des performances dont la LaFerrari n'aurait d'ailleurs pas à rougir sept ans plus tard.
Pourtant celle qui formait alors avec la Porsche 918 Spyder et la McLaren P1, ce que les amateurs de belles automobiles appelèrent alors la « Sainte Trinité », n'a pas encore d'héritière officielle chez Ferrari, même si la SF90 Stradale (la première voiture hybride de série de Ferrari) présentée l'an dernier, s'en inspire évidemment.
Murray Sharp a donc imaginé une héritière potentielle à la LaFerrari, avec ce concept Stallone (« étalon » en italien) destiné à coiffer à la gamme du constructeur transalpin. Un concept pour lequel le designer a puisé son inspiration dans deux modèles emblématiques de Ferrari : la GTO et la Ferrari F40. Les courbes de la première ont influencé celles de ce concept Stallone, tandis que la technologie sans compromis de la seconde se retrouve dans la partie technique de l'étude de style. Un concept enfin, qui comme la LaFerrari, accueille un groupe propulseur hybride articulé autour d'un bloc V12 installé en position centrale arrière.
On ne sait pas si Ferrari a des projets pour proposer dans un avenir proche ou plus lointain, une nouvelle LaFerrari, mais la proposition de Murray Sharp mériterait assurément d'être analysée dans le détail.
Crédit illustration : Murray Sharp