Florian Champourlier le 11/02/2010
Son design extérieur, fluide et ramassé, se débarrasse de toutes les arrêtes superflues pour améliorer les propriétés aérodynamiques du véhicule. La partie arrière du concept Ray a en outre été dessinée pour réduire les effets de trainée générés, comme son soubassement, d'un seul tenant, et ses roues étroites de 20 pouces qui réduisent la résistance au roulement.
De plus, lorsque la Ray roule à l'aide du moteur à explosion, ses phares avant glissent vers l'arrière, ouvrant une admission d'air, et, à haute vitesse, un béquet en U se déploie pour augmenter l'appui aérodynamique.
Enfin, toujours dans un souci d'améliorer son coefficient de pénétration dans l'air, des caméras remplacent les rétroviseurs, et les poignées de porte disparaissent au profit d'une ouverture automatique.
L'habitacle est totalement orienté vers l'économie d'énergie : tout de blanc vêtu pour réfléchir les rayons lumineux plutôt que de les absorber, il a été conçu pour donner une sensation d'espace et de clarté.
Les surfaces vitrées, elles, se teintent en noir lorsque le véhicule est à l'arrêt pour l'isoler, encore une fois, des radiations du soleil. Ces deux caractéristiques ont pour but d'économiser l'air conditionné, qui est en fait alimenté par des cellules photovoltaïques hexagonales placées sur le toit.
Le concept Ray est conçu pour rouler avec un bloc moteur diesel tout aluminium à injection directe de 1.4 litres de cylindrée et 153 chevaux, couplé de façon permanente à une transmission variable continue (CVT).
Le moteur électrique, quant à lui, délivre une puissance de 78 kW. En fonction des conditions d'utilisation, la puissance est transmise aux roues avant par le moteur à explosion, ou le moteur électrique, ou les deux.
Avec une autonomie annoncée de 1200 km et une consommation de 1,4 l/100km ce concept car laisse envisager une alternative intéressante face au tout électrique.